.. Que vos armes tue mon être .. Qu'ils pulvérisent ma chaleur et mon âme .. Mes pensées seront .. Soyez maudits par vos douces paroles .. Qu'importe si je vous hais à mon tour ..!  Je vous aime de par vos mots ..

.. essayant d'attraper le temps ..

une douce chaleur s'est installée entre mes doigts ..

celui-çi se frayant un chemin .. s'écoulant et fuyant en rattrapant son retard ..

le reprendre .. le mettre sous une coupole de verre ..

mais je ne sais où il se trouve et je crains de perdre mon temps ..

un jour peut être .. quand j'aurais le temps ....

..un jour .. il bâtit son empire au fond des abîmes .. susurrant des mots avec tant de volupté que ceux çi survolèrent les vagues le temps d'une accalmie .. un battement de cils et le roulement des lames brisèrent avec force la cime des rochers .. encore intacts après ce baiser déposé .. L'océan ...

Le premier cerf-volant que j'ai eu vu dans ma vie c'était un bout de bois entremêlé d'une feuille de papier réalisé par nos petites mains. Mon frangin et moi l'avions confectionné un jour où nos garrigues étaient occupées par tant de guerriers en culottes courtes. Un cerf-volant attaché à ma main, un lien si fin que l'on le croit invisible et pourtant si vibrant dans mon coeur. Celui-çi se balance dans les airs, de gauche à droite, virevoltant, se dressant dans cet espace moment magnifique à nos yeux, moment si fort si pur... tout en tenant ce lien, tout en le regardant voler, je souriais de tant de beauté... Je me mettais alors à rêver à mon tour me redressant et... pris d'une frénésie subite... j'apprenais à voler avec lui me frayant un passage dans les tourbillons de la vie..

..ma maitresse me sort cinq à six fois par jour. Je lève la patte pour pisser sur les roses du voisin et quand l'envie me vient je 'pond' un truc bien roulé en pointe tiré vers le haut si possible chaud et pas très loin des mêmes rosiers de ce cher voisin. Mais..! La chose qui me fait le plus 'chier', est que ma maitresse rencontre d'autres maitres ou maitresses et mis à part les reniflages de 'culs' je m'emmerde vraiment à attendre qu'elle finisse de parlementer. Je la regarde en lui faisant les yeux doux mais, elle ne semble pas comprendre. Puis elle aime bien blaguer à tout va. Je trépigne d'impatience mais elle pense que j'ai encore envie de 'pisser'. Pfff!.. Comment faire pour lui dire que je n'en peux plus de ces situations là..? Enfin..! L'autre jour j'ai trouvé la parade.. imparable me direz-vous..! Enfin presque.... j'ai tiré ma maitresse sur une centaine de mètres.. haletant et heureux, les babines à l'air et la queue vibrante de bonheur.. court, très court.. le temps a défilé, semble t-il, en seconde tant cela a été bref.. au moment où je pouvais renifler une belle caniche j'ai compris que ma chère maitresse, celle qui blague sans cesse, avait attaché ma corde me servant de lien étroit entre elle et moi à un reverbère dans le but de.. discuter tranquillement avec le maitre d'un bâtard.. moi..! Grelottant de froid.. puis..! L'autre canidé.. vraiment rien qui vaille.. une sale gueule de chien..! J'en peux plus d'elle.. qui à dit que l'on avait une belle vie nous les chiens..? Bon ben salut.. ! Je retourne pisser..

dame en blanc m'a donné ma soupe lorsque je suis revenu de ma promenade. J'ai la tronche collée contre la vitre " VISITEURS ".. ces derniers me dévisagent et semblent se poser des questions, vu la tête qu'ils font.. mes yeux roulent de haut en bas et de la bave suinte de ma bouche. Je cris en voulant parler.. mes gestes sont si désordonnés que l'on m'attache à chaque fois que je bouge.. Dans cette chambre capitonnée, je suis en pleine méditation et mes médocs m'aident à cela cinq fois par jour. Ils disent que je suis malade mais je sais que je le suis pas.. Pourtant, la nuit venue j'entends des voix m'annonçant le déluge sur terre et certaines me poussent à faire du mal aux autres. Certaine fois je délire complètement alors que je suis réveillé. Mais je ne suis pas malade comme ils disent. Quoi que..! Je me pose des questions à savoir pourquoi cette camisole de force alors que je n'ai rien fait pour ça.. enfin.. presque. Je suis fou, malade de la cervelle, détraqué de la tronche.. Quand je marche je me colle aux autres pour pas que le malin me voit.. il paraît qu'il est lui aussi ici.. je pense que toutes ces personnes en blanc sont mes ennemis et je dois pour cela me défendre d'être anormal enfin, normalement je ne fais pas expres d'être fou. Peut être qu'un jour je serai libre de mes pensées sans ces médocs qui me ruine à petit feu sans ces dames en blanc qui me sourient bêtement sans les autres criant pendant les pleines lunes mais.. je fais parti du lot moi aussi..

L'oxygène gagnant mon esprit, parfume avec douceur celui-çi, autrefois tannés de coups sur un passé désinvolte de mépris. Une douce chaleur s'installe, des couleurs reviennent, la vie redessine ces lignes zébrées par le temps autrefois lisses comme une peau neuve et vierge de tentations. Cette lueur se fait plus nette déposant avec finesse une fougue retrouvée et tant de fois tiraillée tant de fois masquée tant de fois maltraitée comme une ombre s'estompant sous l'effet de rires cachés et d'une timide joie. Je contemple ces semblables le temps d'une réflexion... peut être que je les comprendrais mais le vent a dispersé mes envies enfantines et je crains de ne plus revenir vers eux.... ----#fillettes du Yemen----

 Quelque part, en un lieu inconnu, les branches des arbres restent coiffées d'une fine poussière blanche. Figées elles sont. Les cimes dandinent de la tête comme pour se débarbouiller d'une gelée matinale... émergeant doucement d'une nuit figée par le temps. Dame nature fait son bout de chemin avec complaisance se débarassant lentement de ces saisons précédentes. Se refaisant une beauté avec élégance, un miroir posé au sol reflète son image que seule la glace a rendu parfaite. Scintillante de mille feux, elle charme son entourage baillant aux corneilles étirant avec paresse son long manteau neigeux... Humant l'odeur résineuse de ces voisins les sapins et parlant aux cieux de tout et de rien elle rie et joue avec les étoiles le soir venu. Hiver...! Que tu es beau....

Vers 14, 15 ans j'ai assisté un soir à une soirée organisée par un jeune médium. C'était un soir d'été dans notre quartier à Marseille. Nous étions dans une salle désaffectée et bien entendu il y avait une sorte de guéridon dont je ne connaissais même pas le nom à cette époque. Vous connaissez la suite..! Nous étions quatre à être assis, les pieds sous les chaises, les bouts des doigts frôlant ceux des voisins et ainsi de suite. Le médium en question a lancé quelques incantations et le guéridon s'est mis à trembler. Se soulevant, j'ai ouvert tout grand mes yeux et j'ai eu la frousse. J'aurai tout donné pour quitter les lieux en courant mais les ordres avaient été formels : ..On reste..! Le guéridon s'est soulevé du sol et a basculé sur nos petits ventres à tout de rôle. La seule chose dont j'ai vraiment été impressionné en plus du guéridon, ce sont ces pierres venues je ne sais comment frapper avec force la porte d'entrée. Quelques posters ont également bougés. Vrai, pas vrai..! Je n'en sais rien.. Plus-tard dans la soirée (23h environ), j'ai aperçu une figure de quelqu'un nous regardant de l'extérieur. Le visage était collé contre la vitre. Là..! J'ai failli craquer.. en fait (mdr), c'était mon frangin qui me cherchait.. le père était rentré..

Un enfant n'est pas un jouet que l'on place dans une vitrine afin que les autres puissent le regarder. Avoir un enfant cela se décide à deux, on en parle on s'écoute afin de préparer au mieux la venue du nouveau-né celui que l'on va aimer toute une vie, protéger, éduquer.... Malheureusement il y a encore des couples qui semblent prendre cela à la légère pensant être prêts à accepter cet enfant alors qu'au fond d'eux-mêmes ils n'en sont pas tout à fait sûrs et capable d'en assurer la suite malgré toute la bonne volonté pour beaucoup d'entre eux. L'enfant né sera, dans certains cas et cela arrive encore malheureusement, aimé ou détesté soit par la mère et ou par le père voire par les deux. De ce refoulement découlera la maltraitance et bien entendu sa 'grande soeur' la violence physique. Sans juger qui que ce soit, bien souvent des jeunes couples ne s'en sortent pas avec un enfant "sur les bras"; trop jeune, pas assez "mûrs", mère abandonnée, naissance d'un enfant à la suite d'un viol, parents dans le besoin, couples seuls et désemparés, couples malheureux voire malades et j'en passe... En France les administrations semblent remplies - je n'aime pas ce mot - d'enfants abandonnés. L'état fait ce qu'il peut mais..... semble rester sourd auprès de personnes sincères et absolument résolues à adopter un enfant. Il faut attendre quelques années sauf si vous connaissez un 'ponte' de l'adoption et encore faut-il le connaitre. Les documents administratifs et les enquêtes sont très longues. 

Vient alors le moment où vous vous posez la question de savoir s'ils ne vous ont pas oublié. D'autant plus qu'il y a bon nombre d'enfant qui ont été maltraités et ou violentés sexuellement et que ces petits attendent bien souvent un foyer où ils pourront recommencer entourés d'amour et de sécurité, mais.... la justice veille dans bien des cas et fera tout pour que cela ne recommence pas; normal jusque là... sauf que..! Il semblerait que cela reste plus aisé d'abandonner que d'adopter. Allez savoir pourquoi..! Ainsi et pour des raisons évidentes par rapport à ces facteurs embarrassants, bon nombre de couples se rendent au Viet-nam, Brésil, Chilie (pour ne citer qu'eux) dans le but d'adopter un enfant en quelques mois, enfin à-peu-près. Bien entendu pour ce faire il faut détenir une sacrée bourse :

(voyage, frais d'hôtels, restaurant et divers...) car personne ne viendra en aide à ces couples 'aventuriers' tout ceci restant à leur charge, normal aussi. Mais, rien n'est encore jouable sur le sol d'un pays étranger. Patience est une règle d'or (pays asiatique) sans parler des "dollards" pour espèrer revenir avec un p'ti bout de chou. Sans citer qui que ce soit, les dollards restent monnaie courante concernant les adoptions - on l'avait compris (lol - mais il faut en plus penser à tous le monde : "centre d'accueil, police "commissaire", magistrat "juge", service social..." sans ça vous repartez sans l'enfant. 

                                                                                 
J'allais oublier il y a aussi les documents d'identité de l'enfant. Là aussi, la monnaie verte sera vitale selon "l'appétit" du fonctionnaire qui décidera ou non de délivrer ces 'papiers' tant désirés afin, d'une part, pouvoir sortir du pays, mais également détenir une identité concernant l'enfant; important. Il est vrai que dans la tête de certains couples pensants la petite phrase va avec, du style : " mais cet enfant, en fin de compte, nous l'avons acheté..? ".. Acheté n'est pas le mot adéquat ceci reflétant quand même l'aspect financier.

Puis..! Quand on aime on ne compte pas. Et le mot argent sera vite oublié une fois rentré avec celui ou celle qui va rendre heureux toute une famille, aimé d'elle, chouchouter, dorloter etc... Dommage que la France n'accélére pas ces démarches restant difficiles et n'en finissant pas suite à une longueur de temps. Ce n'est pas le cas pour tout le monde et heureusement bon nombre d'européens adoptent un enfant sur le sol Français. Mais la tentation reste vive lorsque certains couples se voient refuser un dossier ou restent en attente 5 voire 10 ans alors qu'ailleurs cela va plutôt vite. Je pense bien que ce post n'a rien à envier, les faits nous les connaissions tous.                                                                                

Mis à part ca, un phénomène nouveau semble s'installer en Europe; l'adoption d'un asiatique... on l'a vu récemment avec un chanteur connu qui n'a, semble t-il, pas été perturbé par la paperasse. Je n'ose pas penser que dans certains foyers Européens celui qui n'a pas 'son asiatique' est nul.. Non ..! Je vais trop loin là..!